Sixteenth century manor house with heated swimming pool, magnificent view on the banks of the Dordogne, the Manoir de Foussac is nestled in the Dordogne valley, in a quiet and relaxing village, surrounded by the cliffs of the Causses du Quercy. From the property, there is a superb view of the cirque of Floirac (known as Montvalent).
The Manoir de Foussac can accommodate up to 30 people for large family celebrations, family reunions, birthdays, gatherings with friends or business seminars. The large living areas, the terrace and the main kitchen allow you to take meals together. The property consists of two buildings that communicate through the garden. On the ground floor, the common room is a 60m2 huge room, very comfortable in summer and winter thanks to its underfloor heating and its monumental fireplace from the sixteenth century. The 50m reception room, also adjoining the main kitchen of 25m2, is adorned with a large fireplace. In the basement, a large 50m2 games room equipped with an English billiard table and a table football is set on an adobe floor with Dordogne pebble patterns. The fireplace in the old kitchen gives this place an exceptional character.
The Manor is surrounded by a 5500m2 garden with fruit trees and many rose bushes. At 250m, the Dordogne offers a rural setting for swimming or walks between the walnut trees and the river. The large heated swimming pool is usable from the beginning of April to the end of September. Picnic tables allow you to have lunch in the shade of the pergola by the pool.
The main building, a Hospitalet, was built on the foundations of a Templar castle built in the twelfth century. Located on the banks of the Dordogne, near the passage to Gué de Copeyre, it welcomed pilgrims on the road to Santiago de Compostela known as "Flanders".
It is a place marked with history, of which many architectural details reminiscent of its prestigious past: mullioned windows, arrowslits and 16th century fireplaces...
Extract « The noble house of Foussacâ of the book âFloirac in Quercy, the origins at the end of the XVIIth centuryâ of Michel CarriĂšre :
'Cette maison Ă©tait la rĂ©sidence provisoire des seigneurs de Foussac Ă lâĂ©poque oĂč ce fief ne faisait pas partie de la seigneurie de Floirac. Sur le plan terrier de 1774, elle est la possession de Me Jean Vicary, avocat, qui lâavait acquise en 1756 de feu jean Beyssen, notaire royal et procureur dâoffice de la juridiction de Floirac. Ce dernier lâavait achetĂ© au seigneur de Floirac.
Dans son Ă©tat actuel, cette rĂ©sidence comporte plusieurs bĂątiments accolĂ©s, Ă©rigĂ©s et remaniĂ©s Ă diverses Ă©poques. Lâensemble prĂ©sente deux ailes en retour dâĂ©querre, complĂ©tĂ©es par deux petites tours-pigeonniers. Par suite de la pente du sol et de lâexhaussement du terrain cotĂ© ouest, les parties les plus anciennes se trouvent aujourdâhui partiellement en sous-sol.
Lâaile sud a Ă©tĂ© rajoutĂ©e Ă ce bĂątiment primaire. Elle comprend dâen lâen-bas une piĂšce de cuisine au pavage mixte de carreaux calcaire et de galets de riviĂšre [salle de billard du gĂźte le Castellou]. Cette cuisine possĂšde une cheminĂ©e ancienne, en pierre de taille, sans ornement, engagĂ©e dans le mur qui prĂ©sente dâun cotĂ© une niche et de lâautre un cendrier. Le linteau Ă claveau est supportĂ© par deux courts corbeaux. Au-dessus de cette cheminĂ©e, dâen lâen-haut [salle de rĂ©ception du gĂźte le Castellou], se trouve une autre cheminĂ©e de pierre aux jambages sans aucun dĂ©cor et au vaste linteau monolithe ornĂ© dâune curieuse croix pattĂ©e inscrite dans une couronne. Lâensemble de cette aile semble dater du XVe siĂšcle.
Le haut de la partie centrale [sĂ©jours du Castellou et de lâĂtre] et la partie nord [gĂźte la Tourelle], plus rĂ©cents, abritent deux magnifiques cheminĂ©es de pierre du XVIe siĂšcle et une fenĂȘtre Ă meneau [entre la cuisine et le sĂ©jour du Castellou]. Ces cheminĂ©es ne diffĂšrent que par la forme de leur jambage, relativement minces, engagĂ©s dans la base du manteau. Celui-ci, en arc bombĂ©, comporte Ă mi-hauteur une fausse corniche faisant office dâĂ©tagĂšre.'
Extract from the book 'Castles, Manors and Homes of the Lotâ :
'Les terres de Foussac, autrefois nommĂ©es Fossat, dĂ©pendent de la seigneurie voisine de Floirac et sont sous la double suzerainetĂ© des vicomtes de Turenne et de l'Ă©vĂȘque de Cahors. Une lignĂ©e de modestes chevaliers portant le nom du lieu est attestĂ©e dans des actes de la seconde moitiĂ© du XIIIĂšme siĂšcle, dĂ©posĂ©s aux archives nationales Ă Paris. Au XVĂšme siĂšcle, Foussac appartient Ă la famille de Plas qui l'avait acquis des La Bonneyrelle. Puis, le fief devient la propriĂ©tĂ© des Lestrades, seigneurs proches de Floirac. Par alliance, en 1679, les biens de ces derniers passent aux Lagranges-Gourdon de LavercantiĂšres qui resteront dans les lieux jusqu'Ă la RĂ©volution. En 1794, le domaine de Foussac, appartenant Ă GĂ©raud Dunoyer de Lalande, incarcĂ©rĂ© Ă Martel, est vendu comme bien national. Deux demeures cohabitent Ă Foussac. L'une, [le Manoir], composĂ©e de deux ailes en retour d'Ă©querre, munie de petites tours-pigeonnier, repose sur des fondations anciennes et comporte de magnifiques cheminĂ©es du XVIĂšme siĂšcle. L'autre, bĂątie sur un promontoire rocheux dominant les eaux de la Dordogne, est une construction de la fin du XIXĂšme siĂšcle.'
Extract « The way of Rocamadourâ of the book âTemplars and Hospital in Quercy, Commanderies and priories on the way of Notre-Dame de Rocamadourâ of Jacques Juillet :
'LâOuest, pendant tout le Moyen Ăge, releva du roi dâAngleterre, duc de Guyenne. Il nây avait pas de communication directe sauf Ă franchir la vallĂ©e sĂšche de « la Dame » qui marquait dâun dĂ©sert de frayeurs la frontiĂšre naturelle entre deux peuples diffĂ©rents, Aquitains et Cadurques. Les gens dâAngleterre, de Bretagne ou dâAquitaine remontaient la Dordogne de Bordeaux Ă Souillac, ou descendaient de Nantes par Saint-Jean-dâAngĂ©ly, AngoulĂȘme, PĂ©rigueux ou de La Rochelle par Saintes, Aubeterre, PĂ©rigueux jusquâĂ Souillac oĂč le doyennĂ© des moines de Saint-GĂ©raud dâAurillac valait commanderie et orientait les pĂšlerins vers Rocamadour par Blanzaguet (le plus ancien « guĂ© » sur la Dordogne), le Bougayrou, Mayrinhac-le-Francal et les Alix.
Pour les gens du Nord, « la route des Flandres », la plus frĂ©quentĂ©e au XIVe siĂšcle (parcours imposĂ© comme sanction de justice), qui de Bruges et Tournai aboutissait Ă Saint-Yrieix-la-Perche ou Ă Saint-LĂ©onard-de-Noblat avant dâatteindre lâHĂŽpital-Saint-Jean et Martel. De lĂ , il fallait traverser la Dordogne au port de Creysse-Montvalent ou Ă Copeyre [plage Ă 250m du Manoir] ; le premier passage permettait une halte au petit prieurĂ© dâIssordel avant de gagner lâHospitalet, le second au prieurĂ© des Fieux et par Miers de joindre une autre voie dâaccĂšs Ă Rocamadour.'