L’histoire de cette maison est avant tout une histoire de famille.
Le Grand Père a choisi de s’installer dans la région au début des années 1950, le climat étant particulièrement indiqué aux personnes souffrant de problèmes respiratoires comme lui.
Il a fait d’un cabanon acheté à des Belges, sa résidence principale et l’a agrandi (un peu).
Il a décidé de cultiver la terre de sa grande propriété (8000m²) : des vignes, arbres fruitiers, glaïeuls, lauriers roses, cresson, potager sont venus égayer ce grand terrain aride.
Son activité ne s’est pas limitée à cultiver sa terre ; il a également beaucoup participé à la vie locale de Montauroux, et s’est surtout consacré à sa passion : la peinture. Bon nombre de ses œuvres ont fait l’objet d’expositions sur la côte.
A sa mort au début des années 1970, sa fille a repris le flambeau et a continué d’entretenir la grande propriété ; mais le gène artistique ne s’était pas éteint pour autant, puisqu’après des études à l’école du Louvre, ma belle mère a transmis à ses enfants une éducation artistique propre à assurer la succession du Grand Père : 2 de ses enfants (dont mon mari) utilisent aujourd’hui leurs loisirs qui à peindre et qui à sculpter ; certaines de leurs œuvres se trouvent exposées dans la maison.
L’âge aidant, la propriété est devenue bien trop grande pour ma belle mère qui a décidé en 2010 de nous céder une partie du terrain pour bâtir une nouvelle maison.
C’est cette maison que nous proposons à nos hôtes aujourd’hui.
Cette histoire de famille ne serait pas complète si on ne parlait pas du dernier venu : un matin, sans crier gare, une boule de poils, totalement affamée, perdue ou abandonnée par sa mère, a pointé le bout de son nez ; ce petit chaton facétieux et attachant ne nous a plus quittés depuis : c’est la mascotte des Terrasses du Sud !