Elle se prĂ©nomme âLa petiteâ. Est-ce-ce une bauge, une grange, une rĂ©serve, une remise, peut-ĂȘtre une maison dâamis ? Elle a sans doute Ă©tĂ© tour Ă tour tout cela, tĂ©moin discret dâune histoire longue et mystĂ©rieuse. Aujourdâhui, je lâaurais baptisĂ©e âLa petite cachetteâ. Car câest bien cela : une retraite familiĂšre, oĂč lâon se sent accueilli sans façons, comme chez un cousin lointain.Les murs et le toit, patinĂ©s par le temps, ont Ă©tĂ© transformĂ©s avec force et Ă©lĂ©gance. Rien de clinquant, mais une simplicitĂ© qui rassure, qui enveloppe. On y trouve ce juste Ă©quilibre entre le confort et la mĂ©moire des pierres. Autour, le domaine sâĂ©tend sans limites prĂ©cises, sâouvrant sur des horizons doux qui invitent Ă lâabandon et au silence.Le descriptif de lâannonce correspond tout Ă fait au lieu : un havre paisible, fidĂšle Ă la promesse des mots, oĂč lâon goĂ»te ce que lâon espĂ©rait trouver.Le soleil, complice fidĂšle, nous accompagne du matin jusquâau soir, sâattardant avant de se glisser au loin derriĂšre les collines du PĂ©rigord noir. Le jardin, lui, hĂ©site entre prairie et verger, et nous gratifie de ses fruits dorĂ©s, gorgĂ©s de lumiĂšre et de chaleur.Ici, tout semble conspirer au repos et Ă la douceur de vivre.